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… Je t’en veux déjà un peu de me laisser poireauter là dans ma chemise d’été, trop légère pour la saison, c’est à peine le printemps, et tout ça pour deux baisers, c’est tout, tu me laisseras peut être caresser furtivement ton sein à travers l’étoffe de ton pull, je me demande si c’est pour le froid que tu auras pris un gros pull de laine ou pour établir une barrière de sécurité entre mes mains et ta peau, parce que sous le pull tu n’auras pas de soutien-gorge, tu me repousseras comme toujours, mais j’essaierais aujourd’hui de poser ma langue entre tes lèvres et je penserais alors à Quatorze-ans, puisque toi, tu ne te laisses pas regarder… Mais tu ne viens pas. Peut-être que tu ne viendras jamais. Ta statue me tient compagnie. On a quatorze ans tous les deux. On attend un amour qui ne vient pas…